L’an dernier, notre séjour en février sur l’ile de Fuerteventura nous avait laissé un joli gout de soleil inattendu en cette période et très vite, cette année, l’envie de changer d’air pour plus chaud nous est venue, histoire ce couper un peu cet interminable hiver...
Pour changer un peu, nous avons opté pour l’ile de Lanzarote, petite sœur de la précédente, reconnue pour être tout aussi ensoleillée et peut être un peu moins venteuse.
Les îles espagnoles des Canaries ont ce délicieux avantage d’un printemps éternel, en plus d’être financièrement abordables et surtout sans dépasser les 4 heures d’avion... Et ça, quand on voyage avec deux zozios complètement azimutés par l’idée de prendre l’avion pour des vacances ensoleillées, c’est très important !
Nous avons aussi décidé de fuir les complexes hôteliers aux centaines de chambres impersonnelles, et dont les formules all in se réduisent à des serf services censés contenter le plus grand nombre mais qui, en définitive, ne plaisent à personne, d’autant que la population touristique est essentiellement composée d’allemands et d’anglais dont la culture gastronomique n’est guère à notre gout...
Quitte à voyager, autant vivre local !
Monsieur mon chéri nous a donc dégoté une petite villa juste pour nous avec un petite piscine chauffée bien agréable qui nous a évité également la chasse au transat libre...
Une auto nous attendait à l’aéroport, fidèle destrier de nos vacances !
L’ile de Lanzarote est toute petite et pourtant, elle recèle des paysages forts diversifiés ... Nous avons pu découvrir les paysages volcaniques spectaculaires qui semblent appartenir à un monde lointain. Nous nous sommes reposés sur les plages tranquilles de sables blancs baignées par les eaux cristallines et avons admirés les vues incroyables depuis les falaises. Les différentes couleurs de cette nature pourtant hostile ont ravi mes yeux tout neufs.
A l’ouest, tout y est sauvage, les falaises abruptes laissent place par moment à de larges plages balayées par les vents. Les vagues sont spéculaires et visiblement appréciées des surfeurs.
Plus au nord, nous avons été surpris de découvrir une culture de la vigne. Les pieds de vignes sont entourés de murs de pierres volcaniques en arc de cercle qui les protègent du vent... Le système d’irrigation est ingénieux. Un travail pharaonique pour de maigres récoltes, mais le vin est bon et plutôt fruité.
La météo a été de notre côté en cette première semaine de mars, le vent plutôt quasi nul a laissé le champ libre à des températures estivales et nous avons pu flâner le soir dans les ruelles animées de Playa Blanca.
Apres cette semaine, nous voilà de retour remplis de courage pour tout affronter !