Chers amis, ce soir, je suis sans époux fixe...
Rassurez vous, ce n'est que momentané, enfin j'espère...
Toujours est-il, qu'une soirée en mode Pénélope, au Petit Breuil, ce n'est pas de tout repos. Il faut jeter un coup d'oeil aux devoirs, donner les bains, préparer à manger et nourrir la marmaille, ranger, nettoyer, bref, c'est la course et je n'ai pas une minute pour moi.
Rien de neuf sous le soleil me direz-vous ?
Effectivement vous répondrai-je et j'ai comme dans l'idée que c'est parti pour durer.
Non, ce qui justifie ce billet, ce sont les automatismes que cela engendre dans mon petit cerveau de multipare...
C'est d'un pathétisme à pleurer...
Pourtant, moi, je préfère encore en rire et vous en faire profiter :
Ce soir, vers 18 h 30, alors que j'avais enfilé mon manteau, rangé mes affaires, et que je me préparais à rentrer attaquer ma seconde journée, je me suis dit qu'il était capital de me rendre aux toilettes au travail, avant de partir, étant donné que la prochaine minute de calme et d'intimité que je pourrais espérer avoir n'était pas attendue avant 21 heures...
C'est pitoyable... je vous avais prévenus...
Sans blaguer, est -il possible de demander aux zozios quelques minutes de tranquillité, que dis-je, quelques secondes de paix, avant d'entendre le fameux : "mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan t'es où ?"
et les voir débarquer comme deux larrons en foire, dans cette minuscule pièce à la base conçue pour une seule personne...
Ouf, ils sont sauvés : du "maman perdue" à "maman pipi"
"Dis maman, tu fais pipi ou caca ?"
Parce que bien sur, c'est une information essentielle à leurs yeux et je remercie encore le ciel de vivre dans une maison plutôt que dans un appartement, ce qui, étant donné leur discrétion habituelle, offrirait à coup sur aux voisins, un bulletin quotidien sur l'état de mon transit.
Fantastique.
Je vous abandonne sur cette narration de mon intimité et sur cette pensée du jour :
Seule avec les enfants ? au boulot, fait pipi en partant...