Débriefing en quatre temps :
1- Le corse !
Contre toute attente, le corse est accueillant ... Voui voui ! Dans tous les endroits où nous nous sommes arrêtés, nous n’avons eu que des sourires et gentilles attentions. Dans dans les bars ou restaurants, il nous a été offerts tantôt un digestif, tantôt les cafés ou une dégustation de charcuterie. En toute modestie, j’ai tout d’abord mis cette gentillesse sur le compte de l’aura naturelle qui m’entoure et rejaillit sur les gens que je rencontrent mais j’ai remarqué rapidement qu’ils étaient accueillants avec tout le monde et, sauf à ce que ce soit la semaine de la courtoisie Corse, ce qui semble peu plausible, j’en ai conclu que le corse était rudement sympa et qu’il n’avait aucun conseil à recevoir niveau amabilité !
Bref
• Le corse n’est pas un horrible bourru mal aimable/Check
2- La chambre d’hôte :
Nichée dans la campagne d’Ajaccio, une jolie maison, une chambre calme et décorée avec goût, une chouette piscine, une hôte charmante et discrète et, cerise sur le gâteau corse : dans la salle de bains, de quoi équiper le soldat brushing pour la guerre de l’air iodé !
• Chambre d’hôte parfaite/check
3- La gastronomie corse
Le double s’est goinfré ... Il a clairement abusé de charcuterie corse, des cannellonis au broccio, des gâteaux et glaces artisanales, de confiture de clémentines et/ou de figues... Le double a picolé, vin de châtaigne, vin de citron, rosé corse, cocktail sur la plage... Le double va encore avoir une relation houleuse avec sieur pèse personne...
Mais, nom d’un petit bonhomme corse perdu sans GPS au milieu du maquis, où est donc cette foutue recette de soupe brûle graisse ??
• En corse on mange rudement bien/Check
4- Les paysages Corses
J’avais lu dans un magazine alors que je patientais encore et encore pendant le temps de pose de ma couleur capillaire chez ma coiffeuse adorée – non pas que je cherche à dissimuler quelques cheveux blancs, mais plutôt à embellir encore mon châtain naturel, bien sûr – donc je lisais ce reportage sur la Corse dans laquelle le journaliste évoquait l’envoutement du visiteur qui n’a alors qu’une envie : revenir sur l’ile, un peu comme le buveur de champagne qui, une fois ses lèvres trempées dans un Ruinart, n’attend alors qu’une chose : déboucher une seconde bouteille.
La Corse est magnifique, les paysages sont sublimes ; de la citadelle vertigineuse de Bonifacio, juchée sur des falaises de pierres blanches, ses ruelles étroites dominant de près de 70 mètres les eaux d’un bleu limpide, aux plages turquoises bordées de sable blanc, notamment celle de Rondinara, une anse quasi parfaite fermée par deux presqu’iles couvertes de langues de maquis, un liseré de sable blanc et la mer cristalline. Il y a aussi les calanques de Piana surplombant la mer de plus de 400 mètres, comme un étonnant jardin de pierres taillé à la serpe. L’intérieur du pays n’est pas en reste avec les gorges de Prunelli où les villages paisibles semblent accrochés à la montagne, le lac de Tolla, le capo roso.......
Il y aurait tant encore à écrire sur la beauté de cette île dont la réputation n’est pas usurpée...
Monsieur Moncheri a, une fois encore géré les visites et excursions comme un vrai tour operator, circulant dans l’ile à bord de notre auto de location comme s’il était natif d’Ajaccio. Une seule fois, durant le séjour, il m’a interrogée sur le chemin :
- Tu ne crois pas qu’on a raté l’embranchement ??
Avant de se raviser devant mon regard paniqué et se souvenant qu’il voyage avec un être totalement dépourvu de boussole interne :
- Nan laisse tomber, ça va le faire !
Merci monsieur Moncheri pour ces fabuleuses vacances.
• La Corse est sublime et j’ai épousé l’homme parfait/Check !